Environnement : Comment les camping-caristes peuvent-ils limiter leur empreinte écologique ?
Le camping-car a tout pour plaire ! Il permet aux touristes de séjourner en toute liberté et à proximité des points d’intérêt touristique à moindre frais. Les camping-caristes auraient donc tort de s’en priver. Mais, à l’heure où il est devenu primordial de limiter notre impact sur l’environnement, comment les camping-caristes, souvent critiqués pour leur émission de CO2, adaptent-ils leur séjour ? Pour le savoir, nos équipes ont étudié leurs habitudes de séjours…
Découvrez leur analyse :
Une organisation des séjours sans faille !
L’anticipation des séjours :
Vérification de la disponibilité :
Bon nombre de camping-caristes planifient leur séjour !
Selon un récent sondage, 80% des camping-caristes vérifient la disponibilité des emplacements avant de séjourner sur une aire pour camping-cars.
L’objectif ? Anticiper au maximum leur itinéraire pour éviter les détours inutiles en cas d’aire affichant COMPLET !
Réservation :
30% des répondants nous ont d’ailleurs confié qu’ils réservaient leur emplacement. Les
2/3 le font sur l’appli mobile du réseau.
Le choix du lieu de séjour :
Pour ne pas avoir recours aux vidanges sauvages, très nocives pour l’environnement, la majorité des camping-caristes privilégient les aires municipales gérées par CAMPING-CAR PARK ou les aires de stationnement avec services, dédiées aux camping-cars. Ils sont assurés sur ce type d’aire de pouvoir effectuer les services nécessaires au bon fonctionnement des véhicules de loisirs (ex: vidange des eaux usées, approvisionnement en eau potable…)
Le slow tourisme, une pratique de plus en plus répandue !
Selon le Ministère de l’économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, le slow tourisme «c’est l’art de voyager tout en prenant son temps, de s’imprégner pleinement de la nature qui nous entoure et de la richesse du patrimoine. C’est privilégier les rencontres, savourer les plaisirs de la table, avec le souci du respect du territoire et de ses habitants.»
Pascal, ambassadeur du réseau CAMPING-CAR PARK depuis près de 10 ans, nous a donné quelques exemples de bonnes pratiques de camping-caristes pour limiter leur impact sur l’écologie en pratiquant le slow tourisme :
Emporter son vélo et visiter le territoire via les pistes cyclables aménagées à proximité. L’avantage ? Ne pas prendre systématiquement son véhicule pour se déplacer.
Consommer des produits locaux
L’avantage ? S’approvisionner dans les commerces locaux et ne pas consommer du carburant inutilement en roulant avec un camping-car en surcharge.
Consommer moins d’eau
L’objectif ? La réserve d’eau d’un camping-car est généralement d’une centaine de litres, ce qui incite les camping-caristes à ne pas la gaspiller pour ne pas être à sec trop rapidement.